

































Sirat al-Bunduquiyyah
C'est à travers la mise en scène d'Hugo Pratt que j'ai voulu voir le grand théâtre à ciel ouvert de la ville, où jouent des acteurs parfois masqués et parfois visage à nu sous la lueur des rayons du soleil.
Venise devient alors une ville mystérieuse. En se faufilant dans les étroites ruelles invisibles à la foule des touristes, on débouche sur de petites cours propices à la rêverie. Les rues obscures, traversées de raies de lumières, dévorent les passants dans leur ombre. Ils finissent par ressembler aux personnages d'une comédie grinçante et sombre, dans une scène sur laquelle on aurait oublié de laisser tomber le rideau.
Et si le voyageur se lasse du spectacle de la ville, les canaux le ramènent immanquablement vers la mer, invitation à s'embarquer vers un Orient pas si lointain, sur les traces des marchands de la Sérénissime.
Venise devient alors une ville mystérieuse. En se faufilant dans les étroites ruelles invisibles à la foule des touristes, on débouche sur de petites cours propices à la rêverie. Les rues obscures, traversées de raies de lumières, dévorent les passants dans leur ombre. Ils finissent par ressembler aux personnages d'une comédie grinçante et sombre, dans une scène sur laquelle on aurait oublié de laisser tomber le rideau.
Et si le voyageur se lasse du spectacle de la ville, les canaux le ramènent immanquablement vers la mer, invitation à s'embarquer vers un Orient pas si lointain, sur les traces des marchands de la Sérénissime.