De Nouadhibou, le train de la mine m'emporta à travers le désert qui longe la frontière marocaine. Les wagons de minerai, vides dans ce sens du trajet, peuvent être empruntés pour voyager. Les Mauritaniens y chargent bétail, colis, ballots. Je partage mn wagon avec quatre hommes. Bientôt le train s'ébranle. Aussitôt, le vent du à la vitesse soulève un nuage de poussière, et il faut s'abriter le visage dans le chèche, idéal pour cet usage. Les chocs entre les wagons se répercutent sur toute la longueur de l'immense train, plus de 3km, en s'amplifiant. Pour nous qui sommes situés à l'arrière, cela se traduit par de violentes secousses qui nous déséquilibrent et se répercutent dans nos os.
(à suivre...)