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Arrêt sur la route de Nouakchott à Nouadhibou. La compagnie Total a de nombreux intérêts dans le pays et truste tout ce qui est lié au pétrole. Nouadhibou, fevrier 2012 - Parmi les migrants qui tentent de gagner les Canaries à bord de pirogues surchargées, trop laissent leur vie dans cette traversée périlleuse. Mais malgré le danger, nombreux sont ceux qui veulent encore tenter leur chance, quitte à mourir en chemin. Cette mort leur semble moins pire que leurs conditions de vie dans leur pays d'origine. Sur sa guitare, O., d'origine camerounaise mais vivant en Mauritanie depuis une dizaine d'années, joue une balade qu'il a composée sur le sida. Comme beaucoup de Camerounais, il s'occupe plutôt du traitement du poisson (salage et séchage) en vue de l'exporter. Le Président garde un registre des migrants maliens qui vont et viennent à Nouadhibou, afin de pouvoir les suivre. Ce modeste foyer sert de logements aux migrants de passage, qui y vivent en attendant un travail ou un départ vers l'Europe... Quartier de la Thiarka. Ce quartier pauvre, majoritairement sénégalais, jouxte le port traditionnel. Nouadhibou, fevrier 2012 - Quartier de la Thiarka. Des pêcheurs sénégalais réparent leurs filets. La Thiarka Rangement des filets Retour de pêche Nouadhibou, fevrier 2012 - APrès avoir longuement hésité à partir, ces hommes décident finalement de reporter le départ au lendemain. Afin de ne pas ranger tout le matériel, ils emmènent la pirogue dans un coin du port gardé. Grandes pirogues Nouadhibou 2012 - Les pêcheurs doivent s'aventurer de plus en plus loin pour trouver du poisson, parfois jusqu'à 100km des côtes, au péril de leur vie. Les accidents de mer sont nombreux et mortels. Les ressources en poisson diminue peu à peu, dévastées par les navires de pêche occidentaux ou asiatiques. Alors qu'un pirogue ramène au plus 100 ou 200kg de poisson en plusieurs jours de pêche, un chalutier pêchera plusieurs tonnes. Les pêcheurs doivent s'aventurer de plus en plus loin pour trouver du poisson, parfois jusqu'à 100km des côtes, au péril de leur vie. Les accidents de mer sont nombreux et mortels. Les ressources en poisson diminue peu à peu, dévastées par les navires de pêche occidentaux ou asiatiques. Alors qu'un pirogue ramène au plus 100 ou 200kg de poisson en plusieurs jours de pêche, un chalutier pêchera plusieurs tonnes. Préparation du poisson Hommes, matériel et poissons sont acheminés en charrettes tirées par des ânes. Cet homme tient à la main un aileron de requin Toyo. Mis à sécher, ils sont exportés en Asie où les gens en sont friands pour ses supposées vertus. Nouadhibou 2012 - Dans son échoppe, l'armateur range les moteurs et les pots à poulpes qui équiperont ses pirogues si il décide d'embaucher un équipage pour les faire partir. D'origine malienne, Mohammed est arrivé il y a environ 2 ans. Il s'est fait une vie en Mauritanie, mais retourne régulièrement dans son pays d'origine. Il prépare et vend du poisson aux particuliers et aux petits commerçants. Nouadhibou 2012 - Navire échoué dans la baie du Repos. Baie du Repos Baie du Repos, cabane de pêcheur. Plateforme de la société Mammoet, qui a remporté le contrat pour nettoyer la baie du Repos de ses épaves de navires. Professeur de lycée en structure métallique, Ibrahima travaille aussi pour la société Mammoet, pour qui il réalise des travaux de soudure. Lycée professionnel de Nouadhibou. Salle de classe. Les élèves sont assidus et concentrés. Les classes, même dans des spécialités comme menuiserie ou structure métallique, sont largement mixtes. Pour les jeunes Mauritaniens, l'école permet d'acquérir une formation indispensable pour espérer trouver un bon métier et une meilleure qualité de vie.

Février 2012, Nouadhibou

Texte en cours de rédaction...