Maxmur, laboratoire politique du PKK.
Reportage réalisé en juillet et octobre 2016.




























































100km au sud de Mossoul, le ciel du camp de Maxmur est obscurci par les fumées noires des puits de pétrole en feu et le vent poussiéreux du désert environnant.
Le camp a la particularité d’être peuplé de réfugiés du Kurdistan turc venus là suite à la guerre civile des années 90. Contraints par l’hostilité du milieu et des forces politiques environnantes à vivre en semi-autarcie, le camp de Maxmur est devenu un laboratoire politique pour le PKK, qui y a pu y jouir d’une certaine liberté pour tenter d’appliquer le confédéralisme démocratique qui constitue son programme politique depuis 2008. Le camp est ainsi organisé en « communes », et géré par un conseil populaire co-présidé, qui tente d’y établir des projets lui permettant d’être auto-suffisant, comme par exemple des serres. On retrouve ces mêmes projets au Kurdistan syrien (Rojava), où ils ont pu bénéficier de l’expérience des habitants de Maxmur.
Le camp a la particularité d’être peuplé de réfugiés du Kurdistan turc venus là suite à la guerre civile des années 90. Contraints par l’hostilité du milieu et des forces politiques environnantes à vivre en semi-autarcie, le camp de Maxmur est devenu un laboratoire politique pour le PKK, qui y a pu y jouir d’une certaine liberté pour tenter d’appliquer le confédéralisme démocratique qui constitue son programme politique depuis 2008. Le camp est ainsi organisé en « communes », et géré par un conseil populaire co-présidé, qui tente d’y établir des projets lui permettant d’être auto-suffisant, comme par exemple des serres. On retrouve ces mêmes projets au Kurdistan syrien (Rojava), où ils ont pu bénéficier de l’expérience des habitants de Maxmur.
Article sur Middle East Eye