Les fermiers du nord de Gaza
juillet et décembre 2012 / mars 2013, Bande de GazaSi les photos datent de 2012/2013, la situation des fermiers de Gaza n’a hélas fait qu’empirer depuis...
Avec la pêche, l’agriculture représente une activité économique importante pour la Bande de Gaza, avec des terres cultivables qui s’étendent sur près de la moitié de sa surface. Mais tout comme les pêcheurs, les agriculteurs subissent une pression énorme de la part d’Israël, qui empêche le développement de l’agriculture, maintenant les producteurs sans cesse sur le fil du rasoir.
Les terres à proximité du mur de séparation sont interdites d’accès : les fermiers qui tentent de s’y rendre se font tirer dessus à vue; un peu plus loin, c’est aléatoire. Les soldats israéliens sont susceptibles d’ouvrir le feu à tout moment. A chaque nouvelle guerre, les installations agricoles et les cultures sont sévèrement endommagées et réuglièrement, des avions répandent des désherbants chimiques sur les terres à proximité de la zone frontière, qui s’infiltrent ensuite dans les sols, accentuant une pollution déjà élevée du fait des résidus des bombardements. Dans cette région où l’été cogne un soleil de plomb, les fermiers sont dépendant de l’irrigation. Or, c’est Israël qui vend et contrôle l’entrée du matériel agricole. L’état israélien empêche les fermiers de renouveler leur matériel, ou d’acquérir des équipements trop sophistiqués. Il pompe aussi de manière illégale les nappes phréatiques, polluant celles-ci et les augmentant leur salinité, ce qui rend l’eau moins apte aux cultures agricoles. Le contrôle de l’alimentation électrique par Israël oblige aussi les cultivateurs à utilsier des générateurs à essence pour faire fonctionner les pompes, occasionnant des coûts supplémentaires.
Enfin, les agriculteurs dépendent entièrement du bon vouloir du gouvernement israélien pour exporter leur production, de manière très limitée. Si celui-ci n’hésite pas à vendre du matériel agricole, notamment des produits de l’industrie agrochimique dont il encourage l’usage, ainsi que sa propre production dans la bande de Gaza, il est beaucoup plus réticent à permettre aux fermiers de vendre la leur à l’extérieur, et bloque régulièrement les points de passage des marchandises.
Dans une Bande de Gaza en état de siège, le gouvernement israélien utilise ainsi le contrôle de l’eau et des ressources agricoles comme arme contre la population.
Avec la pêche, l’agriculture représente une activité économique importante pour la Bande de Gaza, avec des terres cultivables qui s’étendent sur près de la moitié de sa surface. Mais tout comme les pêcheurs, les agriculteurs subissent une pression énorme de la part d’Israël, qui empêche le développement de l’agriculture, maintenant les producteurs sans cesse sur le fil du rasoir.
Les terres à proximité du mur de séparation sont interdites d’accès : les fermiers qui tentent de s’y rendre se font tirer dessus à vue; un peu plus loin, c’est aléatoire. Les soldats israéliens sont susceptibles d’ouvrir le feu à tout moment. A chaque nouvelle guerre, les installations agricoles et les cultures sont sévèrement endommagées et réuglièrement, des avions répandent des désherbants chimiques sur les terres à proximité de la zone frontière, qui s’infiltrent ensuite dans les sols, accentuant une pollution déjà élevée du fait des résidus des bombardements. Dans cette région où l’été cogne un soleil de plomb, les fermiers sont dépendant de l’irrigation. Or, c’est Israël qui vend et contrôle l’entrée du matériel agricole. L’état israélien empêche les fermiers de renouveler leur matériel, ou d’acquérir des équipements trop sophistiqués. Il pompe aussi de manière illégale les nappes phréatiques, polluant celles-ci et les augmentant leur salinité, ce qui rend l’eau moins apte aux cultures agricoles. Le contrôle de l’alimentation électrique par Israël oblige aussi les cultivateurs à utilsier des générateurs à essence pour faire fonctionner les pompes, occasionnant des coûts supplémentaires.
Enfin, les agriculteurs dépendent entièrement du bon vouloir du gouvernement israélien pour exporter leur production, de manière très limitée. Si celui-ci n’hésite pas à vendre du matériel agricole, notamment des produits de l’industrie agrochimique dont il encourage l’usage, ainsi que sa propre production dans la bande de Gaza, il est beaucoup plus réticent à permettre aux fermiers de vendre la leur à l’extérieur, et bloque régulièrement les points de passage des marchandises.
Dans une Bande de Gaza en état de siège, le gouvernement israélien utilise ainsi le contrôle de l’eau et des ressources agricoles comme arme contre la population.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/03/a-gaza-les-paysans-confrontes-a-la-pollution-de-leurs-terres_5445076_3244.html
http://www.bdsfrance.org/wp-content/uploads/2009/12/agriculture.pdf
http://www.bdsfrance.org/wp-content/uploads/2009/12/agriculture.pdf