


















Le calvaire des Ézidis
Octobre 2014, décembre 2014, juillet 2015Début août 2014, les djihadistes de Daech attaquaient le mont Shengal. Abandonnés par les peshmergas kurdes d'Irak, qui depuis tentent de réécrire l'histoire, les Ezidis ont du fuir à travers la montagne, abandonnant tout. Seules quelques forces du PKK et des YPG de Syrie sont venus à leur secours, les mêmes qui se battent aujourd'hui, avec des moyens réduits, pour tenter de chasser les jihadistes, alors que le PDK du Kurdistan irakien tente de récupérer le contrôle de la région. Les Ézidis n'ayant pas réussi à s'échapper ont été massacrés ou réduits en esclavage, les femmes vendues sur le marché. Nombreux sont ceux qui sont morts pendant le trajet à pied à travers la montagne, sans eau en plein été.
Shengal est devenue un enjeu entre force affiliées au gouvernement fédéral irakien, au KRG et à la Turquie, et à l’Administration autonome du Rojava. Les rescapés vivent maintenant au sommet de la montagne, ou en Syrie et en Irak dans des camps de réfugiés, attendant désespérément une aide de la communauté internationale pour libérer leurs terres. La plupart d'entre eux ont toutefois du mal à s'imaginer retourner y vivre. Les liens intercommunautaires sont définitivement brisés dans cette région. Quelques personnes tentent de libérer les prisonniers de daesh grâce à leurs contacts locaux, sans qu'aucune opération d'envergure ne soit envisagée par les forces armées.
Shengal est devenue un enjeu entre force affiliées au gouvernement fédéral irakien, au KRG et à la Turquie, et à l’Administration autonome du Rojava. Les rescapés vivent maintenant au sommet de la montagne, ou en Syrie et en Irak dans des camps de réfugiés, attendant désespérément une aide de la communauté internationale pour libérer leurs terres. La plupart d'entre eux ont toutefois du mal à s'imaginer retourner y vivre. Les liens intercommunautaires sont définitivement brisés dans cette région. Quelques personnes tentent de libérer les prisonniers de daesh grâce à leurs contacts locaux, sans qu'aucune opération d'envergure ne soit envisagée par les forces armées.