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Halabja, irakian kurdistan. Kamal Mohammed est un des survivants de l'attaque chimique de Halabja. Il a de graves séquelles aux poumons et perdu un oeil. Aujourd'hui, il se bat avec d'autres victimes pour que soit le massacre d'Halabja soit reconnu au même titre qu'un génocide, afin que les quelques survivants puissent obtenir des aides, notamment médicales, et que les coupables soient punis, notamment ceux qui ont permis au régime de Saddam Hussein d'obtenir des armes chimiques. Le 16 mars 1988, la ville de Halabja est bombardée par l'aviation irakienne aux ordres de saddam hussein et de son sous fifre Ali "le chimique". Des bombes traditionnelles puis des bombes aux gaz moutarde sont larguées sur la ville et ses alentours, rendant toute fuite presqu'impossible. Halabja sera ravagée par les bombardements. Il y aura 5000 victimes, principalement des femmes et des enfants, car aucun peshmerga ne s'y trouvait à ce moment, sans compter les centaines de morts suite aux blessures occasionnées par lesgaz. Aujourd'hui, le traumatisme est profond. Les habitants d'Halabja veulent que leur ville devienne un symbole et un avertissement concernant l'utilisation des armes chimiques. Halabja, iraqi kurdistan Cimetière pour les victimes du massacre. Halabja, iraqi kurdistan Cimetière pour les victimes du massacre. Halabja, iraqi kurdistan Cimetière pour les victimes du massacre. Halabja, iraqi kurdistan Cimetière pour les victimes du massacre. Halabja, iraqi kurdistan Cimetière pour les victimes du massacre. Halabja, iraqi kurdistan Cimetière pour les victimes du massacre. Halabja, iraqi kurdistan Mémorial du massacre, centre pour la paix Halabja, iraqi kurdistan Cérémonie en mémoire du massacre au centre de la mémoire. Halabja.Mémorial du massacre.Liste des victimes. Halabja, iraqi kurdistan Xanem et son fils Saman, et la photo de Xanem lors de son évacuation en 1988. Dans le sous-sol de deux pièces chichement meublé où Xanem vit avec son fils, tout est calme. Seule sa respiration lourde, chuitante, résonne dans le silence. Xanem était à Halabja le jour de l'attaque par les gaz chimiques lancée par l'armée de Saddam Hussein en mars 1988. Grièvement blessée, elle parvient malgré tout à s'enfuir avec son fils et quelques membres de sa fille. Un hélicoptère l'évacue vers un hôpital en Iran : les gaz l'ont rendue aveugle et sourde, et ont détruit ses poumons en grande partie. Au bout d'un mois à l'hôpital, elle finit par retrouver peu à peu un semblant de vue. Elle est ensuite transférée dans un camp de réfugiés, puis dans de la famille. Aujourd'hui elle souffre toujours des séquelles : elle ne voit presque pas, et n'entend pas : elle doit lire sur les lèvres pour comprendre les gens. Pour respirer correctement avec ses poumons endommagés, elle doit recouvrir son visage d'un masque. Tous les jours, elle doit se rendre à pied à l'hôpital pour recevoir son traitement. Son fils, bébé à l'époque, à lui aussi gardé des séquelles graves de son empoisonnement au gaz. Il devrait se soigner, mais pour couvrir les besoins de la famille, il doit travailler dur sur des chantiers. Dans le sous-sol de deux pièces chichement meublé où Xanem vit avec son fils, tout est calme. Seule sa respiration lourde, chuitante, résonne dans le silence. Xanem était à Halabja le jour de l'attaque par les gaz chimiques lancée par l'armée de Saddam Hussein en mars 1988. Grièvement blessée, elle parvient malgré tout à s'enfuir avec son fils et quelques membres de sa fille. Un hélicoptère l'évacue vers un hôpital en Iran : les gaz l'ont rendue aveugle et sourde, et ont détruit ses poumons en grande partie. Au bout d'un mois à l'hôpital, elle finit par retrouver peu à peu un semblant de vue. Elle est ensuite transférée dans un camp de réfugiés, puis dans de la famille. Aujourd'hui elle souffre toujours des séquelles : elle ne voit presque pas, et n'entend pas : elle doit lire sur les lèvres pour comprendre les gens. Pour respirer correctement avec ses poumons endommagés, elle doit recouvrir son visage d'un masque. Tous les jours, elle doit se rendre à pied à l'hôpital pour recevoir son traitement. Son fils, bébé à l'époque, à lui aussi gardé des séquelles graves de son empoisonnement au gaz. Il devrait se soigner, mais pour couvrir les besoins de la famille, il doit travailler dur sur des chantiers. Halabja, south kurdistan. Hoshyar Biawelay est un ancien peshmerga qui s'est battu pour la liberté du Kurdistan contre le régime de Saddam. Son sang imprègne les montagnes autour de Halabja. D'abord blessé par balle, il a ensuite perdu une jambe en sautant sur une mine, puis sa dernière jambe un peu plus tard pour les mêmes raisons. Après avoir passé 12 ans au JApon pour se faire soigner, il est revenu au Kurdistan. Les mines sont devenues son combat. Tous les jours, il va dans la montagne, et sur ses jambes artificielles il démine les collines, les chemins. A lui suel, il a sorti du sol plusieurs milliers de mines, bombes ou explosifs divers, au mépris du danger. Y laisser sa vie lui importe peu, seul compte la tâche qu'il s'est fixé. Il a perdu plusieurs membres de sa famille à cause des mines. La perte de ses deux jambes ne l'arrête pas : il marche, il conduit, a construit son propre musée des mines dans son village natal sur les hauteurs de Halabja. Un rare exemple de résilience et de volonté, de courage et de détermination. Une ONG japonaise a fourni à Hoshyar un véhicule adapté à son handicap afin de l'aider dans son travail de déminage. Un des fils d'Hoshyar, mort dans un accident. Montagnes autour de Halabja. Kelsoum est journaliste pour Newroz TV, où elle anime une émission hebdomadaire, et professeur en primaire. Elle a perdu plusieurs membres de sa famille lors du massacre d'Halabja. Elle même a pu fuir avec sa mère et des frères et soeurs. En contrebas, son village natal... La soeur de Kelswm revient de la cueillette. Vestige de maison détruite par les troupes de Saddam Hussein.

Halabja, ville martyre