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Nahr el Bared Camp, north Lebanon. Une grande partie du camp n'a pas encore été reconstruite après la guerre de 2007. Camp de Shatila, Beirut Shatila camp, beirut, lebanon Ruelle du camp. Shatila refugee camp, Beirut, Lebanon Cette grande structure a été construite par l'UNRWA pour tenter d'améliorer l'alimentation du camp en eau...avant de se rendre compte qu'elle était inutilisable du fait de la pollution trop grande de l'eau en dessous. La plomberie est rongée par l'eau salée distribuée par les canalisations Shatila camp, beirut, lebanon Ruelle du camp. shatila camp, beirut, lebanon En bas des habitations, la seule aire de jeux du camp pour les enfants. Shatila camp, beirut, lebanon Le camp ne possède qu'une seule aire de jeux pour les centaines d'enfants du camp, petite et sale. Le jeu de bille et le foot sont les jeux en vogue. Shatila camp, beirut, lebanon Le camp ne possède qu'une seule aire de jeux pour les centaines d'enfants du camp, petite et sale. Le jeu de bille et le foot sont les jeux en vogue. Beddawi Camp, Tripoli, north Lebanon Beddawi camp, north lebanon, tripoli D'un côté la mer, de l'autre, la montagne Baddawi camp, Tripoli, Lebanon Le futur marié accompagné par sa famille marche au son des tambours jusque chez lui, où il revêtira ses plus beaux atours pour aller chercher sa promise. Shatila refugee camp, beirut, lebanon Réparation sur le réseau électrique. Les coupures électriques durent plusieurs heures par jour. Les plus aisés achètent un générateur ou payent pour pirater une ligne de courant. les autres sont contraints de vivre dans le noir et doivent s'adapter pour utiliser les appareils électriques. Beddawi camp, tripoli, north lebanon Nahr el Bared Camp, north Lebanon Restes de la guerre de 2007 Nahr el Bared Camp, north Lebanon Shatila camp, lebanon Ce bâtiment a été détruit pendant la guerre des années 80. En dessous, des gens on construit en courrant le risque que tout s'écroule. Nahr el Bared Camp, north Lebanon La reconstruction du camp aura traîné de nombreuses années. Seule une partie des nouveaux logements ont été livrés. Mar Elias Shatila. La rue principale du camp. Les fils électriques et les canalisations d'eaux s'enchevêtrent en une immense toile d'araignée. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Shatila camp, beirut, lebanon Rue du camp. Beddawi camp, Tripoli, Lebanon. Le conflit syrien est très présent dans les camps libanais. Certains partis palestiniens, le fatah-intifada où le pflp-gc sont ouvertement pro-gouvernement, alors que la majorité des autres partis préfère garder une position de neutralité. Même si nombre de personnes, y compris des palestiniens de Syrie, gardent des affinités avec le gouvernement syrien pour son soutien, réel ou supposé, à la cause palestinienne. Nahr el Bared Camp, north Lebanon. Après la guerre de 2007, des structures en préfa ont été installées pour loger en urgence les habitants. shatila camp, beirut, lebanon Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli. Posters de martyrs. Au dessus, des personnalités du Hezbollah. Shatila camp, beirut, lebanon Shatila camp, beirut Les petits commerces constituent la principale activité économique du camp, bien souvent insuffisante pour nourrir une famille. Shatila camp, beirut, lebanon Shatila camp, lebanon Petit boulot au sein du camp. Shatila camp, beirut Les petits commerces constituent la principale activité économique du camp, bien souvent insuffisante pour nourrir une famille. Beddawi camp, Tripoli, north Lebanon Petit boulot sur le marché et attente... Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Baddawi Camp, Tripoli, North Lebanon Shatila camp, beirut, lebanon Le Fatah est le mouvement majoritaire à SHatila, et il affiche sa présence de manière visible dans les rues, malgré la perte de popularité du mouvement. Les signes distinctifs du Fatah et du Hamas n'ont pu revenir qu'après la fin de la main mise syrienne au Liban, en 2005. Avant cela, tout signe d'appartenance au Fatah était prohibé. Beddawi camp, Tripoli, Lebanon Les petites échoppes qui vendent du café sont des lieux importants : toute la journée, les hommes s'y assoit, viennent y chercher des gobelets de café non sucré (moreH) sucré (wassat) ou très sucré (helwe). Le gobelet coûte 250LBP. Beddawi camp, Tripoli, north Lebanon Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Beddawi camp, Tripoli, north lebanon Abdelhafez est pêcheur. Il fait partie des réfugiés de NAhr el Bared déplacés à Beddawi durant la guerre de 2007 entre l'armée libanaise et un groupe armé islamiste. Les bombardements de l'armée détruisirent une grande partie du camp à cette époque. Son histoire : http://falcya.free.fr/abdelhafiz.pdf Nahr el Bared Camp, north Lebanon Nahr el Bared Camp, north Lebanon 7 ans après la guerre entre l'armée libanaise et des groupes armés, le camp de Nahr el Bared est encore en cours de reconstruction car complètement détruit par les bombardements de l'armée, et une partie des habitants vit toujours dans des logements extrêmement précaires, qui ne devaient être que temporaires. Nahr el Bared Camp, north Lebanon 7 ans après la guerre entre l'armée libanaise et des groupes armés, le camp de Nahr el Bared est encore en cours de reconstruction car complètement détruit par les bombardements de l'armée, et une partie des habitants vit toujours dans des logements extrêmement précaires, qui ne devaient être que temporaires. 4 ou 5 syriens se partagent ce logement, de la taille d'une chambre, pour un loyer de 200$ par mois. Abou Nidal vient du camp de Yarmouk en Syrie. Là-bas, il s'était fait construire une maison, détruite à présent. Il vit à présent avec 5 familles de ses proches dans trois pièces et regrette le Yarmouk d'avant la guerre. La nuit, il faut mettre desmatelas partout où c'est possible pour que chacun puisse dormir. Quant à l'avenir, il ne voit aucune issue pour lui... Abou Nidal vient du camp de Yarmouk en Syrie. Là-bas, il s'était fait construire une maison, détruite à présent. Il vit à présent avec 5 familles de ses proches dans trois pièces et regrette le Yarmouk d'avant la guerre. La nuit, il faut mettre desmatelas partout où c'est possible pour que chacun puisse dormir. Quant à l'avenir, il ne voit aucune issue pour lui... Shatila camp, beirut, lebanon. Certains palestiniens de Syrie ont ce document de circulation qui peut faire office de passeport, mais à usage limité : peu de pays sont accessibles au porteur du document - mais plus que pour la majorité des Palestiniens. Cela dit, obtenir un visa tient du parcours du combattant. Shatila camp, beirut, Lebanon. "This is the ceiling this is the floor, this is the painting this is the door". Zaccaria est un combattant. Originaires du camp de Yarmouk en Syrie, il a fait des allers retours entre là-bas et Shatila pour se défendre la cause palestinienne, notamment pendant la guerre civile des années 80. Aujourd'hui il est sans nouvelles de sa famille restée à Yarmouk, de son enfant. Jovial le jour, il tente de noyer la nuit dans la vodka redbull le désespoir qui l'habite, une tristesse amère et sourde qui le hante. Beyrouth, Liban. Cimetière pour les martyrs palestiniens. S'y trouve notamment la tombe de Ghassan Kanafani, et une stèle commémorant les victimes de Tall al Zaatar. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Cette association de jeunesse nettoie un des cimetières du camp. Une occasion pour les jeunes gens de se retrouver ensembles. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Beddawi Camp, tripoli, north lebanon. Distribution des colis alimentaires d'aide de l'unrwa. Cette aide, trimestrielle, est bien insuffisante pour aider toutes les familles dans le besoin, notamment à cause de l'afflux récent de réfugiés palestiniens de Syrie. Shatila refugee camp, beirut, lebanon Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Shatila camp, beirut, lebanon De temps à autre, les associations emmènent les enfants dans un parc à un quart d'heure du camp. Mais il est leur fortement déconseillé d'aller plus loin dans la ville, et la partie du parc la plus agréable leur est interdite.Les tours au loin sont dans un autre univers que le leur, proches mais inacessible. Nahr el Bared Camp, north Lebanon Beddawi camp, tripoli, lebanon Les associations tentent tant bien que mal de proposer des activités aux centaines d'enfants, mais elles ne peuvent les prendre tous en charge. les salles de jeux vidéos ne désemplissent pas du soir au matin... Les jeunes passent leur temps rivés à leur portable, connectés à facebook ou what's up. Pour eux se sont des lieux d'échange sans contrainte. Mais ils cassent les dynamiques sociales habituelles en s'enfermant dans une sphère privée qui n'existe que peu dans le camp, et en necommuniquant plus avec leur entourage. Beddawi Camp, Tripoli, nOrth Lebanon. Le camp comporte plusieurs écoles primaires (3 ?) et (2 ?) écoles secondaires gérées par l'UNRWA. Cela ne suffit pas à accueillir tous les élèves, et certains doivent prendre le bus pour aller dans des écoles libanaises. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Nahr el Bared Camp, north Lebanon CEs jeunes palestiniennes de Syrie sont heureuses de pouvoir venir au centre d'animation étudier et pratiquer des activités. Nahr el Bared Camp, north Lebanon Cérémonie de remise des diplômes à l'école Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Shatila camp, beirut, lebanon. Le dr Mohammad Khattib a créé un petit musée dans lequel il a rassemblé des objets ramenés de Palestine pendant la Nakba. Il a quelques souvenirs de son enfance, de la fuite au Liban et de tout ce qu'il fallu abandonner. Puis plus, en 1982, du massacre au sein du camp et des horreurs perpétrées. AUjourd'hui il observe avec inquiétude la jeunesse désemparée faceà son futur, et pense que bientôt une étincelle viendra faire exploser la poudrière des camps. En attendant, il s'occupe de manière indépendante des jeunes en organisant un club d'échecs, des débats, unepièce de théâtre sur la mémoire de la Nakba... Shatila camp, beirut, lebanon Dans le msuée du dr Khattib, les clés, symboles importants de la nakba et des maisons abandonnées derrière eux par les Palestiniens chassés par les milices juives. Shatila camp, beirut, lebanon . Abu Abdallah a conservé soigneusement les titres de propriété des terres de sa famille, qui avait payé ses taxes sont l'empire ottoman puis sous le mandat britannique. Selon la loi, les terres en Palestine de sa famille devraient lui être rendues. Ce vieil homme se souvient de la Nakba. Il tient les clés des pièces de sa maison d'origine, et voudrait retourner là-bas pour mourir. Beddawi Camp, Tripoli, north Lebanon. Malgré son âge, Oum Abdallah a la mémoire vive et la langue déliée. Elle n'a rien oublié de la vie dans son village de montagne au Nord de la Palestine, avant la nakba. Le travail était le dur, mais l'entraide et la solidarité dans le village faisaient que la vie y était agréable. Lors de la Nakba, les villageois ont d'abord été déplacés dans un autre village. Pensant revenir, ils n'avaient sur eux que leur vêtements. Mais ils ne reviendront jamais. 14 hommes seront exécutés par les sionistes (interview à venir). Shatila camp. Imad a une quarantaine d'années. Il a été blessé par balle à la jambe en 1981 alors qu'il avait 10 ans, et envoyéen Russie pendant 4 ans pour être soigné. Très impliqué dans la vie du camp, il voudrait pourtant partir, ou au moins permettre à ces deux fils de le faire afin qu'ils aient une meilleure vie que lui. Beddawi camp, Tripoli, Lebanon. Rami passe une partie de la journée là à attendre, les yeux dans le vide, café où portable à la main. Les petites épiceries constituent un des principaux business dans les camps. C'est aussi un lieu social où les gens se croisent, comme les cafés. Le taux de chômage est élevé, la plupart des jeunes n'ont rien à faire et leur volonté se consume au gré des jours, dans l'attente d'un hypothétique travail... Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Shatila camp. Groupe de jeunes devant un poster représentant les martyrs de la guerre des camps. Shatila camp. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Abu el Mot et son portable sur facebook. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Les Palestiniens n'ont pas de papier, tout au plus un document d'identification bien souvent périmé depuis longtemps qui n'a de valeur qu'au sein du Liban. Beddawi Camp, Tripoli, north Lebanon Etudiante en sociologie à Tripoli, Yasmine a fuit il y a deux ans le camp de Yarmouk en Syrie. Elle a tout abandonné là-bas, sa vie et ses affaires. Elle regrette le temps d'avant la guerre, la vie à Yarmouk était bien meilleure que celle dans les camps du Liban. En Syrie, les Palestiniens étaient considérés comme des citoyens de plein droit. Ils pouvaient travailler, étudier...vivre. Maintenant étudier est devenu la priorité à ses yeux, elle veut réussir. Elle est enthousiaste, déterminée, positive. Elle veut pouvoir faire changer les choses dans la société palestinienne - c'est pour ça qu'elle a choisi la sociologie. Ne pas être totalement libre de faire ce qu'elle voudrait lui pèse. Quand elle a le temps, et pour gagner un peu d'argent, elle aime travailler avec les enfants, monter des projets pour eux, notamment pour permettre à ceux qui ont connu le traumatisme de la guerre d'exprimer leurs émotions. Plus tard elle aimerait voyager aussi, voir un peu le monde. Pour mieux revenir. Beddawi Camp, Tripoli, north Lebanon Beddawi camp, Tripoli, north Lebanon. Manifestations de jeunes réclamant le droit d'émigrer pour un meilleur avenir. Beddawi camp, tripoli, lebanon Abu Gassen est musicien. Originaire du camp de Yarmouk en Syrie, il est arrivé au Liban depuis plus d'un an. Il tente de vivre de son art en donnant des cours de musique à différents groupes de jeunes et moins jeunes, souvent des chants palestiniens traditionnels ou patriotiques. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Shatila camp, beirut, lebanon. Les vendeurs d'alcool se font discret dans le camp, beaucoup moins dans le quartier de Sabra tout autour. Le business est florissant : la nuit tombée, les hommes défilent pour venir acheter de quoi noyer leur misère. Beaucoup de jeunes se défoncent la tête tout les soirs à la vodka redbull ou au whisky, espérant oublier un quotidien sans espoir. Beddawi Camp, Tripoli, north Lebanon. Nombre de jeunes et moins jeunes laissent s'écouler le temps dans les vapeurs du narguilé. Beddawi camp, Tripoli, Lebanon Les habitants du camp se rendent à la veillée en hommage au défunt et en signe de solidarité avec sa famille. On arrive, on salue tous les gens présents et les proches et on s'assoit à son tour. Le café est offert ainsi que des dattes. La veillée dure trois jours, ensuite le défunt est emmené au cimetière. Beddawi Camp, Tripoli,north Lebanon Les deux compères sont des militants chevronnés. Formés à la guérilla à l'étranger dans les années 80, ils ont combattu durant la guerre civile, notamment contre le mouvement Amal. Aujourd'hui, ils sont catastrophés de la situation dans les camps, mais prêts encore à donner leur sang pour la Palestine. Militants du FPLP, leurs convictions politiques sont restées inébranlables. Beddawi refugee camp, north Lebanon, Tripoli Chaque parti politique possède sa propre force de sécurité, qui monte une garde permanente devant ses locaux.. Les armes sont omniprésentes dans les camps. Une loi libanaise autorise les palestiniens à organisereux mêmes la sécurité dans les camps. Le comité populaire de sécurité s'y emploie. De plus, chaque parti a sa propre branche armée qui assure une garde de ses locaux 24h/24. La guerre de 2007 entre des groupes et islamistes et l'armée libanaise est encore présente dans tous lesesprits. Shatila camp, beirut, lebanon La pluie rend les rues glissantes, et la nuit seuls les boutiques équipées de générateurs éclairent les rues. Shatila refugee camp, Beirut, Lebanon Shatila refugee camp, beirut, lebanon Pendant les coupures de courant on s'éclaire à la bougie. Beddawi Camp, Tripoli, north Lebanon


Les camps palestiniens du Liban

Travail réalisé de février à mars 2014 dans les camps de Shatila, Beddawi, Nahr el bared. Reportage réalisé en parallèle à des activités pédagogiques dans des centres d’animations pour enfants.